dimanche 25 février 2007

ça commence dur


... par deux semaines en Nouvelle-Calédonie.

Deuxième message, et je commence déjà à radoter. ça promet. Je vais répéter ici ce que certains ont eu la grande joie (!) de lire dans un e-mail (en changeant un peu les phrases, histoire de). Tu m'excuseras donc, cher toi qui l'a effectivement reçu (l'e-mail) ; mais pensons un peu aux autres.

La petite excursion de 40h (Paris - Londres - Los Angeles - Auckland - Nouméa) fut donc ma foi fort sympathique... (le toi susmentionné admirera les délicates modifications de tournures de phrase sus-indiquées)
Ayant 9h de libre à Auckland, j'en ai profité pour casser une roulette d'une de mes valises (rassurez-vous, on s'est occupé d'elle et, dieu merci, elle va bien). [Remarquons ici que l'absence de majuscule au copain en quatre lettres de la phrase précédente est liée à l'expression sournoise de convictions personnelles, vous pouvez en rajouter une si ça vous chante] Il me restait encore un peu de temps libre, je suis donc allé déposer une autre valise en pension pendant 15 jours — j'avais droit à moins de bagages sur le dernier tronçon du vol...

Je sens que je vais couper mon message en deux, sinon il va être complètement indigeste.

Terminons donc seulement par la petite énigme (résolue, merci Claude) concernant la forme particulière du givre se formant sur le hublot. Je n'ai qu'une chose à dire : honte à nous, centraliens ! Un littéraire nous nargue ! Je lui laisse écrire lui-même l'explication du phénomène en commentaire de ce message (je prends un risque, là... Claude, ne me laisse pas tomber...)

à tout de suite pour une brève description des vacances en NC, dès que j'aurai trouvé le moyen d'ajouter des photos.

Plus de photos ?


— 9 mars —

Il faut se rendre à l'évidence, Claude m'a laissé tomber. J'assume, et vous donne donc la réponse qu'il m'avait transmise :

La réponse est simple, et elle vient d'un littéraire : malgré la communication assurée par le petit canal sur la première paroi, la pression est moindre dans le double vitrage. Et la colonne d'air qui pénétre dans la cavité entre les deux vitres, du fait de la dépression, se détend et est aspirée par le vide. L'humidité qu'elle contient forme donc ce rond de givre.
Tu vas me dire : oui, mais pourquoi cette absence de givre au milieu ? Idiot ! Tout simplement parce que l'aspiration est tellement forte qu'il se forme une dépression au centre de la colonne entrante, le temps que l'air entrant cherche à emplir le nouvel espace. Si la seconde paroi avait été plus loin, le rond aurait encore été un peu plus large. La largeur du rond dépend de degré d'humidité de l'air entrant. En fait, après un certain parcours , la pression va aller vers un rééquilibrage à l'intérieur et le rond aura alors tendance à se rétrécir, pour ne plus exister du tout en cas d'éloignement très important de la 2ème paroi. En fait, la visualisation de la colonne entrante donnerait comme un tube renflé en son centre qui se rétrécirait ensuite. Ce phénomène physique est appelé "tube à dépression-recompression'.
Voilà, j'espère que tu es content.

Je suis content :)

samedi 24 février 2007

Salut à toi

Impossible, finalement, de zapper ce traditionnel premier message de bienvenue. Message ô combien difficile à écrire, lorsque l'on se trouve devant une page blanche, vide, dénuée du moindre petit intérêt. Et il va bien falloir la remplir. Le problème, forcément, est de dégoter des choses alléchantes à écrire ; débiter des futilités inintéressantes n'étant pas le meilleur moyen de s'assurer une clientèle régulière dont l'oeil pétillera à l'idée de cliquer sur le lien menant jusqu'ici. (n'est-ce pas ?)

Je tenterai donc de te charmer, lecteur (gnark gnark), en te proposant quelques photographies prises ça et là, ainsi que quelques idées, pensées, réflexions.
Et parce que ce blog est aussi destiné à te donner de mes nouvelles, quelques messages plus ou moins intéressants te permettront de suivre, pendant dix mois, ma perception de la vie en Nouvelle-Zélande.