mercredi 21 novembre 2007

Devonport


Devonport, c'est un quartier d'Auckland, au nord du centre ville. Pour y arriver, on peut soit prendre un bus et faire tout le tour de la baie d'Auckland, soit prendre le ferry. La deuxième option est plus rapide, et pas plus chère... et plus sympa :-)
photos !

mercredi 31 octobre 2007

Une journée dans un trou perdu


Il fait beau, pas trop de boulot. Il paraît qu'à l'ouest d'Hamilton, il y a de belles plages... on va vérifier ça. Finalement, on s'est fait complètement tremper par une vague anormalement haute, et on a passé 1 bonne heure sur une "route" non macadamisée...
Mais c'est vrai que le coin, un peu loin de tout, était joli !
une petite visite en images

mercredi 17 octobre 2007

photos !

Juste pour vous dire qu'il y a quelques nouvelles photos... voir ici --->

mercredi 10 octobre 2007

Je suis vivant !

L'actualité thibautesque a été plutôt creuse, ces derniers temps. Que voulez-vous, ils travaille, le brave, de temps en temps... Des cours en général intéressants, qui lui prennent pas mal de temps. Il bosse sur un gros projet, aussi, traitant du danger potentiel des technologies utilisant des particules (ou des ions) d'argent (comme la Silver Nano Technology qu'utilise Samsung dans ses machines à laver.) Mais ça ne le motive pas énormément. Bon, j'arrête de faire mon Alain Delon.

Alors, quoi de neuf ?

Déjà, je n'ai plus que quatre semaines et demie de cours ! Ma môman arrive mi novembre, et hop, un mois de vacances un peu partout en Nouvelle-Zélande, avec Chloé aussi.

Ensuite (un peu hors sujet j'en conviens), le dernier "tube" de l'autoproclamée godiche, qui passe toutes les heures sur france inter, me rappelle les doux moments où la radio s'était prise d'une passion équivalente (et non moins envahissante) pour Bénabar. J'approuve que moyennement.

Pour continuer : c'est fait, j'ai mes billets pour l'Inde ! Et pour récapituler tout ce qui est prévu pendant les prochains mois : après le petit mois de vacances, je reste quelques jours à Auckland, puis direction Delhi (arrivée le 22 décembre au soir), en passant sur en chemin une journée à Hong Kong ! Delhi - Agra (Taj Mahal) - Jaipur, et retour à Paris le 31 dans l'après midi !

Voilà voilà, j'ai écrit mon billet du mois :-)

[PS : en plus de Sandrine Kiberlain, je propose de boycotter Frédéric Martin (entre autres pour sa chronique d'une drôlerie malheureusement constante au Fou du roi), et l'autre excitée qui passe un peu plus tard. Vive Didier Porte !]

[edit 16 octobre] C'est Trinidad, l'autre ! Elle est en train de sévir ! Au secours !

vendredi 7 septembre 2007

Coromandel Peninsula — Mid semester break

3 jours de libres ? Et pourquoi ne pas en profiter pour aller jeter un coup d'oeil vers Coromandel ? Oui ? Ok, c'est parti !

Non, je ne parle de la côte de Coromandel (à l'est de l'Inde), mais bien de la Péninsule, au sud d'Auckland... Pas très loin en voiture, très nature et isolé, un bon coin où se relaxer après un dur demi-semestre de travail.

Pour pouvoir suivre notre route sur la petite carte ci-contre : on est donc partis d'Auckland, on arrive sur la carte par le S de "seabird", on longe la côte ouest, en passant (et déjeunant) à Thames. Toujours le premier jour, hop, on tourne à droite (avant le "25") et on rejoint la "hot water beach" ! Au coucher du soleil, on remonte jusqu'à Whitianga où l'on passe la nuit...


Le deuxième jour, on continue vers le nord jusqu'à Coromandel Town, où l'on visite une ancien centre d'extraction de l'or (il y avait des mines dans le coin), et on se mouille un peu dans un parc exposant des tas de mobiles actionnés par l'eau... Nuit à Coromandel après un bon (et traditionnel) fish 'n chips.Un petit tour en petit train au petit matin du dernier (petit) jour, et on repart vers Auckland !

Ah ! J'oubliais ! Les photos son ici ! (version normale — pour voir (et écrire !) des commentaires) et (diaporama).

samedi 11 août 2007

Historique des commentaires Picasa

Une fonction qui manque à Picasa, c'est la possibilité de voir si quelqu'un répond aux commentaires qu'on écrit. C'est assez embêtant, puisque ça oblige à se retaper toutes les images pour savoir si il y a une réponse...

À partir de maintenant, il vous suffit d'aller cliquer sur le lien en dessous des diaporamas sur la barre de droite pour afficher une liste des commentaires récents ! Aucun lien ne fonctionne, par contre :( (vous ne pouvez pas accéder directement à une photo par l'intermédiaire de cette page. Mes commentaires n'apparaissent pas, non plus... Mais c'est mieux que rien, non ?)

vendredi 10 août 2007

Waitakere Ranges

ou Te Wao nui a Tiriwa en maori.


Waitakere Ranges


Une petite chaîne de collines à 25 kilomètres à l'ouest d'Auckland, dont les sommets dépassent les 300m d'altitude. La nuit, on peut y trouver des glowworms (comme à Waitomo, vous vous souvenez ?) On se contentera des Kauris, de jour (comme pendant le voyage vers le Nord en début d'année, vous vous souvenez ?)

Un petit tour sur une plage de la côte ouest, et une bonne part de gâteau dans un café au retour ! Bon dimanche !

mercredi 1 août 2007

Photographies d'août !

Et puisqu'on est déjà en août, allons-y gaiement, avec pour commencer quelques fleurs... Un peu de "street photography"...



août

Creative Commons License

mardi 31 juillet 2007

Une énigme à s'en arracher les cheveux...

N'avez-vous jamais été impressionnés par le volume de cheveux que perdent les filles aux cheveux longs ? En tant que garçon aux cheveux courts, ne trouvez-vous pas ça louche ?

Cette petite énigme est assez rigolote, je trouve. Parce qu'elle m'a été inspirée par un cas réel :)

L'énoncé est simple :

Prenez un garçon aux cheveux courts, et une fille aux cheveux longs (l'inverse marchant aussi). Ils se font tous les deux couper les cheveux, disons, tous les trois mois, pour garder une longueur constante. Leurs cheveux poussent à la même vitesse. Le coiffeur leur coupe donc la même longueur tous les trois mois. Bon.
D'un autre côté, ils perdent des cheveux. Le même nombre par jour. Et là apparaît le problème : Leurs cheveux poussent à la même vitesse, ils coupent régulièrement la même longueur, ils en perdent le même nombre naturellement... et pourtant la fille en perd un plus gros volume, puisqu'ils sont longs ! D'où vient ce volume supplémentaire de cheveux ? Une approche sytème de base pousserait à dire qu'il y a un problème... Le flux sortant devrait être le même pour chacun de nos deux compères...

à vos commentaires !

réponse (au plus tard) le 7 août...

la solution vient d'être trouvée, ne regardez pas les commentaires si vous voulez y réfléchir ! (ou arrêtez vous avant le commentaire de Jean)

dimanche 22 juillet 2007

Qu'est-ce ?

Un dernier message pour aujourd'hui... J'ai pris cette photo cette après-midi.


Que représente-t-elle ?

MàJ 31 juillet : réponse !


Non, ce n'est pas des christmas crackers, ni une projection d'un interféromètre de michelson, et pas (encore) une pub pour Doliprane :) Vous avez de l'inspiration ! :)
Un peu honteux, je l'avoue, la bonne réponse a été donnée dès le premier commentaire (bravo Chloé !) Vous ne m'en voulez pas trop de vous avoir laissé chercher bêtement ? (Personnellement, je ne regrette pas, vos réponses m'ont bien fait rire !)
Pour me faire pardonner, j'en remets une autre...

Ah, oui, au fait, tout de même : elle est quand même pas mal, cette macro, non ? Un pixel de votre ordinateur est représenté par 3 barres ! On voit donc 4 pixels entiers sur l'image. Agrandissement : 150 fois ! :)

Géo-localisation !


ça y est, c'est fait ! Et le résultat est sympathique !

J'ai localisé la quasi totalité des photos des voyages précédents. Concrètement, vous pourrez désormais connaître (et même assez précisément !) l'endroit où les photos ont été prises ! C'est surtout sympa pour les voyages, comme les dix jours de marche avec Nico ! D'ailleurs, c'est peut-être l'occasion d'y retourner pour lire les commentaires que certains ont écrit, et en rajouter d'autres ! ;)

Pour accéder à mes albums photos, vous ne pouvez plus aller sur ma page d'accueil Picasa... Pour éviter de montrer toutes mes photos à n'importe qui et d'avoir du spam dans les commentaires, j'ai rendu la plupart de mes albums "privés". Il sont donc uniquement accessibles à partir des liens de mon blog, et regroupés sur "Mes albums photo" dans la rubrique "Quelques liens" à droite de l'écran...

N'hésitez pas à écrire des commentaires sur les photos ! Il faut posséder (ou créer !) un compte Gmail (très rapide et gratuit) puis, aller sur Picasa et cliquer sur "s'inscrire". C'est tout ! :) Au fait : vous pouvez afficher tous les albums sous forme de diaporama, en cliquant sur le lien correspondant, au dessus des images, dans Picasa !

Un dernier point : J'ai du modifier beaucoup de liens, si vous en découvrez certains qui ne fonctionnent plus, faites-moi signe !

mise à jour

Google est décidément très chauvin, et cette fonctionnalité n'est disponible que si vous regardez Google (et Picasa) en anglais. Pour ceux qui ne sont pas inscrits sur Picasa, vous pouvez le régler en allant sur une page de recherche Google, petit lien préférences à droite du champ de recherche. Pour ceux qui disposent d'un compte Picasa, choisissez comme langue "English (United States)" dans les Paramètres (en haut à droite des fenêtres). Croyez-moi, ça vaut le coup de prendre 30 secondes ! ;)

Regina Spektor en concert

Le concert a eu lieu mercredi dernier, et il était excellent. Pour ceux qui ne la connaissent pas, une petite vidéo d'introduction : "fidelity". Une autre de ses musiques, que vous avez peut-être déjà entendue : "on the radio".


Toute mimi. Elle a chanté toutes les musiques de son dernier album. Il a fallu attendre les toutes dernières minutes pour entendre Samson...


Regina Spektor en concert

samedi 21 juillet 2007

Nouveautés

Un petit billet sur les nouveautés du site.

Ayant en ce moment un penchant assez prononcé pour la photographie, j'essaie de modifier légèrement le blog pour pouvoir, sans le surcharger, vous présenter plus de photos... N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Pour le moment, j'ai uniquement rajouté un diaporama avec un lien vers mes plus belles images, sur la droite de l'écran. J'ai utilisé une nouvelle fonctionnalité de Google, mais il n'est pour le moment pas possible de régler la vitesse des diaporamas, ni de les mettre en boucle... Pour éviter d'avoir les commandes qui s'affichent en permanence sur les images, il suffit de passer la souris dessus. Au bout de quelques secondes elles devraient disparaître. Si une grosse flèche apparaît, vous êtes arrivés à la dernière photo.

N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour laisser des commentaires sur Picasa (un compte gmail gratuit est nécessaire), ou à cliquer sur les liens en dessous des petits diaporamas pour en afficher des grands, dans une nouvelle fenêtre !

Un petit mot tout de même sur mon nouvel appareil : j'ai craqué pour un réflex numérique, un olympus e-510. J'en suis très content, ça me change du compact (qui en plus avait des poussières à l'intérieur de l'objectif) ! Ayant fait pas mal de recherches, et connaissant, je pense, pas mal de choses sur le système "four thirds" d'Olympus, je pense d'ailleurs ouvrir un autre blog sur le sujet, où je posterai également davantage de photos. Je vous tiendrai au courant, pour ceux qui sont intéressés...

Référencement Google

Wouaw, je viens de me rendre compte que je suis référencé par Google ! si vous recherchez "thibaut auckland" sur Google, vous arrivez sur mon profil et mon blog ! Incroyable, non ? Je ne savais pas que Google favorisait les utilisateurs de Blogger (qui leur appartient) de cette manière... Être bien référencé par les moteurs de recherche est normalement quelque chose de fastidieux... En tous cas, c'est pratique pour ceux qui veulent accéder à mon blog sans en connaître l'adresse !

YHA Inter Semester Trip avec Chloé

Après ces dix jours sportifs, il me fallait bien une semaine de vacances pour récupérer... Chloé et moi avons donc décidé d'aller encore un peu plus au sud, jusqu'à New Plymouth. Nous sommes passés, entre autres, par Hamilton, et par les célèbres Waitomo caves... Je vous laisse, comme d'habitude, observer les photos que nous avons prises. Petite nouveauté : je les ai localisées, vous pourrez donc savoir exactement où elles ont été prises ! (Je vais essayer de faire la même chose pour les précédents voyages...)

Nous partons d'Auckland en voiture, lundi 8 juillet, vers midi. Direction Te Aroha. Nous passons près d'Hamilton, sans faire le détour : la visite des jardins est prévue pour demain. Ce bled est vraiment loin de tout ! Un court passage au centre d'information, un repas de midi sur le pouce, et nous allons repérer le YHA (Youth Hostel Association, Auberge de jeunesse) dans lequel nous allons passer la nuit. C'est une adorable petite maison à flan de montagne, comportement uniquement 3 chambres. Personne. On écrit un message pour signaler que l'on passera la nuit ici... Nous partons rapidement vers le Kaimai Makamu Forest Park, où nous attend une vue splendide sur Te Aroha, au soleil couchant... Sur le chemin du retour, nous attendons qu'un geyser, en activité toutes les 4à minutes, se réveille... Au bout... de plus d'une demie heure (!) nous pouvons enfin observer le fascinant spectacle d'un geyser d'au moins... oh... 50 centimètres de haut, qui fait "schproutzy" selon les allemands qui ont attendu encore plus longtemps que nous.


Mardi, passage par des chutes d'eau, puis direction Hamilton. Les "Hamilton Gardens" sont magnifiques. Dommage que nous les visitions en hiver... Mais ils valent le détour ! Il faudra les revisiter au printemps... Petit resto indien très bon (surtout le pain ! yum !) Hamilton d'ayant pas de YHA, nous dormirons, exceptionnellement, dans un backpacker. Il est géré par un papi et une mamie vivant sur place, l'ambiance est chaleureuse, le papi drague (en finesse...) toutes les jeunes filles qui se présentent. En plus, il aime particulièrement le style français... Ce qui nous permettra d'ailleurs d'avoir une conserve de purée de tomates gratuites quelques jours plus tard (à suivre...) ;)

Nous avons beaucoup de route à faire, aujourd'hui, puisque nous devons arriver à New Plymouth (avant 21h). Visite du musée d'Hamilton le matin, puis des Waitomos Caves. Sur les multiples types de visite proposées (descente en rappel, en bâteau, sur une bouée gonflable (donc mouillés ! brrr !)...) nous choisissons finalement la méthode traditionnelle : à pieds. Et nous n'avons pas été déçus. La grotte que nous avons visitée est belle, et les vers luisants luisaient :) que du bonheur :)


New Plymouth, jeudi matin. Enfin, nous le voyons, ce Tamaraki ! Malgré tous nos efforts pour défier l'obscurité, nous n'avions pas pu l'apercevoir la veille... Ma foi, il est bien beau, tout rond (voir carte des photos !) Un petit tour en ville nous fait également découvrir le Wind Wand, une oeuvre d'art d'un style particulier, que j'ai trouvé assez amusant : Une boule transparente fixée à l'extrémité d'un tube en fibres de verre et de carbone de 20 centimètres de diamètre. Le Wind Wand se plie sous l'effet du vent... original ! Le temps est magnifique, nous décidons de partir en direction du Taranaki. Une petite marche bien fraîche de 2h30, avec une belle vue sur la côte ouest. Retour au YHA, où nous faisons la rencontre d'une française et d'un anglais (qui parle couramment français). Nous ne pouvons pas repartir d'ici sans avoir fait le tour de la montagne... C'est donc au programme de ce vendredi (en plus d'un parc en début de journée). Photographies du sommet sous toutes les coutures. À noter : un délicieux fish and chips à midi, et un énorme brownie au chocolat partagé. Une petite balade vers les Dawson falls pour finir cette belle journée.


Retour vers le nord ! Sur le chemin, nous nous arrêtons pour observer les "trois soeurs", trois rochers accessibles... à marée basse. Pas de chance, il faudrait attendre deux ou trois heures... Prenant mon courage dans une main et mes chaussures dans l'autre, je me gèle les mollets pour pouvoir vous montrer quelques images... La deuxième balade de la journée aura lieu dans la Pirongia Forest. Mais il se fait tard, et le sommet est indiqué à 1h30 de marche... Nous n'y arriverons pas avant le coucher du soleil (il restait 1/4 d'heure pour y arriver d'après le panneau où j'ai fait demi-tour), et il faut refaire le chemin inverse pour retrouver la voiture... Nous finirons à la lampe frontale. Le soir, nous retrouvons donc notre cher papi à Hamilton. Après épluchage des carottes, et des oignons, nous nous apprêtons à rajouter la purée de tomate tout juste achetée, et là, c'est le drame : elle est sucrée. Ils mettent du sucre partout, ces kiwis. Super papi va nous sauver en nous échangeant une boîte de sa réserve, non sucrée :) Retour le dimanche matin à Auckland, où un petit colis m'attend !

lundi 9 juillet 2007

Tongariro Crossing

Vous l'attendiez tous impatiemment, regardant tous les matins si ce blog avait enfin été mis à jour... J'ai le plaisir, Mesdames et Mesdemoiselles (bon, ok, Messieurs aussi), de vous annoncer que le récit de la traversée (en crampons !) du parc national du Tongariro est enfin disponible sur les (petits) écrans. Tiens, d'ailleurs, la voici (photos) :

On est donc le 28 juin (et nous allons faire 17 km)


Lever à 6h du mat, pour ne pas rater le départ prévu à 7h30... Lorsque Vincent est arrivé, vers 7h15, on s'est dit qu'on avait peut-être prévu un peu large. Qu'importe. Armés de crampons et de piolets, nous nous dirigeons en minibus vers le parc national du Tongariro, en compagnie d'une petite dizaine d'autres backpackeriens. Le minibus va nous déposer d'un côté du massif (Whakapapa Village) et nous récupérer de l'autre... pratique !

Il fait beau malgré une légère brume, pas un pet de vent, et une température agréable. C'est parti pour mille mètres d'ascension ! Au bout de quelques centaines de mètres, les crampons deviennent obligatoires. C'est fou comme ça accroche bien, ces machins ! On peut marcher sur de la glace sans avoir peur de glisser. Et de la glace, il va y en avoir une bonne dose... Tout est blanc et gelé autour de nous, le vent a sculpté les blocs de glace qui nous entourent. Nous passons entre les plus hauts sommets de l'île du nord : les monts Ngauruhoe, Ruhapehu ou le fameux Tongariro. Au loin, nous apercevons le Taranaki... (que vous pourrez admirer de plus près prochainement !)

Repas à près de 2000m d'altitude, à un endroit réchauffé par des vapeurs thermales (la neige était d'ailleurs absente sur quelques mètres carrés). Puis nous entamons la descente... sur les fesses ! La pente est assez raide et lisse pour pouvoir glisser... c'est partiiiiiii :) Nous traversons un petit plateau, en passant près du Blue lake, gelé. Un peu plus loin, un point de vue sur le lac Rotoaira que nous avons contourné la veille... La fin de la descente se passe sans histoire : notre guide, que je n'ai pas encore présenté mais qui vaut le détour, est très occupé avec la blonde du groupe (qui pour le coup assume totalement sa couleur de cheveux). Après des dizaines de photos de groupe prises par ladite blonde, la nuit commence à tomber et il faut se presser un peu...

Retour à Turangi, bien heureux d'avoir pu atteindre l'objectif de notre voyage ! La soirée au backpacker est très longue et agréable : une interminable discussion avec Vincent, et un couple de français voyageant pour quelques mois dans l'hémisphère sud. Ils ont tous les deux un master (même deux pour elle), et ont du mal à trouver un boulot... Nous avons refait le monde jusqu'à deux heures du matin...

29 juin (2 scones et 2 fish 'n' chips)

Nico vous racontera peut-être sa blague sur la maorie qui nous a servi les scones (petits pain aux dates bien nourrissants) au petit déj', moi j'ose pas... Et puis d'ailleurs, je ne l'ai pas trouvée grosse, cette maorie.

Avant de repartir par le bus de 14h30, nous achetons un exemplaire de chaque fruit inconnu au marché du coin : feijos, tamarillos, kiwano, persimmon, yams... aux formes et au goût parfois étranges. Un bon repas fish and chips plus tard et les fruits engloutis, nous entamons notre trajet de 6h, en bus ce coup-ci.

Et bien croyez-le ou non, six heures en bus sont bien plus fatigantes que six heures à pied. Les grands espaces et le grand air nous manque déjà, il faudra remettre ça bientôt...

jeudi 5 juillet 2007

The Rotoaira and Pihanga loop

Des photos sont encore disponibles ici...

25 juin (25 km)


La vision de cette source d'eau chaude nous est revenue à l'esprit, et nous semblons être prêts à enfreindre la règle des 25 kilomètres par jour uniquement pour prendre un bon bain chaud. Il faut dire que, ayant dormi dans un backpacker la veille, nous avons pris une douche et sommes donc propre. Cela doit nous sembler anormal, et rien de tel qu'un bain sulfuré pour nous redonner l'apparence (l'odeur ?) de deux vrais marcheurs. Nous décidons donc de raccourcir quelque peu la distance de la journée à une petite vingtaine de kilomètres... Un tour des environs de Taupo, vers une thermal area puis jusqu'à cette fameuse source, devrait suffire...

C'est partiiiiiii ! On est là (Hieu Hieu, vous vous souvenez ?), la thermal area est là. Tiens, pratique, si l'on trace une droite, elle passe par les deux points. Pourquoi ne pas la suivre ? Allons-y gaiement. Mauvaise idée ! 1. Pour sortir de Taupo et vu le plan de la ville, on peut affirmer sans trop se tromper qu'on a parcouru √2 fois la distance prévue ; 2. Une fois dans la nature, on tombe nez à nez avec une armée de buissons à traverser. Il faudra sortir la machette, mais nous en viendrons à bout, surmotivés par les fumées que nous apercevons, au fond à gauche. Nous longeons cette rivière à sec mais fumante et odorante, puis nous essayons d'appliquer à nouveau la technique de la ligne droite pour rejoindre le hot stream.

Nous nous rendons vite compte que nous sommes au beau milieu de propriétés privées... Il nous faut rejoindre une route, quelques dizaines de mètres plus loin, mais la peur du farmer en colère est grande... Prenant notre courage à deux mains, nous enjambons clôtures et barbelés. Il faut maintenant se faire discret en passant devant cette grange. Trop tard ! Nous sommes repérés par... une dame qui nous propose de nous amener en voiture directement dans la baignoire ! Il s'agissait en fait d'un centre équestre, et la personne en question s'apprêtait à aller au centre-ville... Il est 11h20, et déjà trois paragraphes écrits... Je suis pas couché, moi. (Vous non plus, d'ailleurs, chers lecteurs assidus)

Plouf ! Nous y voilà. La température est... comment dirais-je... parfaite. Un bon 37°C. Une heure plus tard, nous nous décidons à repartir, l'appel du fish and chips que nous nous étions promis de manger avant de partir de Taupo aidant. Oui, la marche, c'est dur. On sort de Taupo à pied, on lève un pouce et Gniiiiiiii une voiture pile pour nous prendre. Merci. il s'agit de trois jeunes maoris au gangsta-look. Ce coup-ci, le bonnet a aidé. Comme dirait Nico, en faisant abstraction des "fuckin'" et des "bro'", il reste suffisamment peu de mots pour réussir à les comprendre. Ils nous déposeront à Turangi, soixante kilomètres plus loin, non sans nous avoir proposé de passer la nuit (ou plus) chez eux. "You gonna freeze your ass", nous ont-ils prévenus... hé, on verra bien...

Et là, c'est le drame (quelle journée, les amis, quelle journée !) Une des information centreuses nous conseille d'aller nous geler les fesses ailleurs. Circulez, y'a rien à voir, comme dirait l'autre. Le temps est sensé être très mauvais les trois prochains jours, la traversée du massif du Tongariro est donc impossible. Motivés comme quatre, nous courons acheter de quoi se ravitailler (pour quatre également) (sérieusement, on s'est trompés dans les quantités... on a porté un jour pour rien...) et partons derechef. Il est 16h et nous débordons d'énergie, l'heure n'est pas au plantage de tente. La pluie qui tombe semble ne plus nous atteindre. Avec quatre jours de nourriture sur le dos et un bidon d'essence rempli, rien ne peut nous arriver.

Nous apercevons, au loin, le Tongariro et son sommet à 1976m... Nous marcherons jusqu'à 18h35, au clair de lune, sous un ciel noir redevenu bleu. Le coin camping est extra, près d'une rivière... Satisfaits de ne pas avoir choisi la solution du jambonnage en backpacker pendant 3 jours ! À un poilinou près, de nouveau 25 kilomètres aujourd'hui, finalement...

26 juin (32 km)


"Good morning!" Nous a amicalement souhaité cette mystérieuse randonneuse, peu avant 7h... Petit déj' royal (il faut consommer le surplus de pain...), Nico va faire la vaisselle dans la rivière en essayant de ne pas se geler trop de doigts, qu'il aurait du mal à réchauffer avec son unique gant. Les flaques d'eau gelées nous confirment qu'il fait moins de 0°... Un ciel bleu et une vue magnifique nous accompagneront tout au long de la journée. Cela nous permet d'avoir un sujet de discussion : haïr collectivement la personne qui nous a dit que la Tongariro crossing était fermée aujourd'hui.

Nous croisons quelques pêcheurs (dont une petite pêcheuse de 7-8 ans au sourire jusqu'aux oreilles, avec son grand père) allant taquiner la truite. Un des meilleurs endroits au monde, paraît-il. On en profite pour leur demander les chemins praticables du coin. Ils nous signalent un carrefour à ne pas louper — nous le louperons, bien entendu. Les kilomètres s'enchaînent et quelques douleurs aux pieds commencent à se faire sentir. Un beau trio, avec le sac...

Nous longeons d'abord la montagne Pihanga, propriété des maoris, puis la route le long du lac Rotoaira... Les dix derniers kilomètres auront lieu dans la forêt. Traversée d'un petit village maori qui paraît désert, et arrivée au canal près duquel nous plantons, pour la dernière fois, notre tente. Pour la dernière fois, nous partageons cette soupe de l'amitié, qui nous a réchauffés tous les soirs de grand froid pendant les 10 jours précédents... Pour la dernière fois, nous observons patiemment cuire nos pâtes...

27 juin (30 km)


Problème au petit matin : tout est gelé. Le lait en poudre se mélange mal à la glace. Il fait vraiment très froid, et nous ne sommes pas mécontents de parcourir la première dizaine de kilomètres sur la route, au soleil. Une trentaine de kilomètres nous sépare encore de Turangi, et nous avons bien l'intention de ne plus faire de stop... Il fera, à nouveau, beau toute la journée. "Un temps catastrophique pendant deux jours, au moins", qu'elle nous disait, l'autre... Arrivée au bord du lac Rotopounamu. Magnifique petit lac à l'eau transparente et aux plages de sable fin. Un endroit idéal pour manger... Seuls mais peinards. Le soleil brille, le saucisson n'est pas si mauvais, et le petit coup de rhum à la fin du repas n'est pas désagréable...

Nous rejoignons la route, jusqu'à un splendide point de vue panoramique sur Turangi et le lac Taupo. On sent que l'objectif de notre voyage est proche. La fin aussi. Deux des vieux pêcheurs rencontrés la veille au matin sont là, ne comprenant pas comment on a pu marcher jusqu'ici... On nous propose de nous ramener à Turangi en voiture, mais nous n'avons pas vraiment envie de raccourcir la fin de notre randonnée... Nous quittons la route pour pénétrer dans la forêt. De bonnes flaques de boue occupant toute la largeur du chemin et toujours à moitié gelées nous attendent. Nous le suivons jusqu'à Turangi. Épuisés mais heureux, nous nous dirigeons directement vers le point info. Les prévisions météo sont excellentes, à nous le Tongariro !

Nous nous devons de fêter ce retour à Turangi comme il se doit. Par un fish and chips, vous l'aurez compris... Un bon fish and chips pour quatre, cela va également de soi. Vincent, un français rencontré quelques minutes plus tôt, nous accompagne (en mangeant un fish and chips pour une personne, bouh, le petit joueur !) La soirée est agréable, nous apprendrons à une américaine à jouer à la belotte (version niçoise, avec enchères pour choisir l'atout) ; elle nous apprendra en retour à jouer à "Ianov", un jeu israélien simple et rigolo. Nous rejoignons notre dortoir sans trop réveiller ses occupants : un allemand, deux anglaises et un couple de néerlandais. Il est 23 heures.

mardi 3 juillet 2007

Rotorua - Taupo

Des photos sont toujours disponibles ici...

22 juin (34 km)


Il pleut. C'était une bonne idée, de dormir à l'abri... Réveil à 7h20, on essaie de rassembler et descendre petit déjeuner sans réveiller notre roomie. Il a le sommeil profond. Nico découvre qu'il a perdu son bonnet, fidèle serviteur depuis de nombreuses années... Une heure de recherches acharnées ne permettront pas de le retrouver. Sous une pluie battante, nous allons acheter de quoi survivre les trois prochains jours : nourriture (dont une mémorable fougasse engloutie quelques heures plus tard) et essence (on consomme en gros dix centilitres par jour).

On repasse par le point info, et nous voilà partis pour une journée de marche, sous un ciel qui s'améliore. Un temps propice aux arcs-en-ciel... Je remarque que je ne vous ai pas encore parlé du cri du sac à dos ! À peu de choses près : "hé ! hé ! hé ! hé ! hé !" Nous l'avons découvert dès le premier jour, et il n'a pas cessé de tout le voyage. Il commence d'abord doucement aux alentours de 15 kilos, et devient de plus en plus fort et fréquent (voire incessant en fin de journée) lorsqu'on augmente la charge ! Comme chaque jour, donc, nos sacs commencent leur monologue. Petit tour de Rotorua (parc et abords du lac, parsemés de thermal areas. Très joli !

Nous nous dirigeons vers les Redwoods et le point info spécialisé. Il s'agit d'une vaste et belle forêt propice aux randonnées, que nous traverserons en quelques heures. Nous approchons de Blue lake et nous commençons à penser à planter la tente... La traversée du lac a été plus originale et rapide que prévu ; Daniel, 11 ans, nous a fait faire un tour... en bateau ! Son père nous avait indiqué une clairière 7 ou 8 kilomètres plus loin... On décida d'y arriver le soir-même, et de parcourir les derniers kilomètres à la lueur de la lampe frontale. La lampe, Nico se rendant compte qu'il a perdu la sienne (finalement oubliée dans la tente). L'ambiance est agréable, et les vers luisants de sortie... Arrivée sur le lieu de camping vers 18h20, une table en bois nous attends. Agréable pour le dos. Il commence à faire frais... Vite dans le sac de couchage !

23 juin (25 km)


Nico a pris l'habitude d'avoir mal au dos le matin et donc de se lever plus tôt et préparer le petit déj... Pas désagréable ! :) Nous n'avons que quelques kilomètres à parcourir pour rejoindre la route où Tepora, une étudiante maori (qui fait une thèse de sociologie) nous prendra en stop jusqu'à Rainbow Mountain. Nous faisons la rencontre, avant l'ascension, de deux français réalisant un tour du monde des vins, et qui visitent la Nouvelle-Zélande un mois en camping car. Une heure et quart plus tard, nous atteignons le sommet de la montagne.

Des travaux forestiers nous amènent à modifier notre itinéraire et rejoindre une route. Nous recommençons à faire du stop pour descendre vers Taupo. Les voitures s'arrêtent nettement moins, on fait des tests en souriant, en fusillant les conducteurs du regard, en s'arrêtant bien à l'avance afin de faire monter la honte dans l'esprit des conducteurs... Finalement, j'enlève mon bonnet, et immédiatement une voiture s'arrête ! En trois temps, nous rejoignons une thermal area un peu trop chère et touristique à notre goût, puis nous parcourons d'une seule traite la trentaine de kilomètres qui nous amène au début du Taupo walkway. Nous remercions nos charmantes conductrices qui allaient écouter un concert d'une de leurs amies (conductrice de bus / chanteuse de musique country).

Nous marchons une petite dizaine de kilomètres sur ce beau chemin longeant Waikato river afin d'avoir 25 kilomètres à notre compteur pour la journée, et nous plantons la tente juste au bord du chemin. Le feu que nous tentons d'allumer ne prend pas, même avec l'aide d'un peu d'essence nous nous vengeons sur la soupe... Couchés vers 19 heures !

24 juin (25 km)


Il va faire beau, les oiseaux chantent ! Petit coup de fil de Pooja au réveil, ça fait plaisir, et hop, direction Taupo. Nous passons par les Huka falls, impressionnantes avec leur débit de 160 mètres cube par seconde, puis près d'une source d'eau chaude près de laquelle nous ne nous sommes pas arrêtés... En arrivant vers Taupo, nous croisons à nouveau les deux mexicaines, cette fois à vélo, qui nous conseillent un backpacker. Malgré tous nos efforts pour les impressionner, notre pseudo performance Rotorua-Taupo en deux jours et à pied ne les a pas impressionnées... Déprimant.

Arrivée au backpacker de la rue Hieu Hieu après un détour dans une boulangerie et deux petits pains au chocolat... Nous partons rapidement affronter le mont Tauhara (1088m) dont nous rejoignons le pied en stop, emmenés par un gros néo-zélandais mangeant des frites au volant. Ascension et descente en deux heures. La vue depuis le sommet est magnifique ; une éclaircie au bon moment nous permet de prendre quelques photos du plus grand lac de Nouvelle-Zélande. Le vent est par contre fort, et nous entamons rapidement la descente.

Une maori nous ramène en ville, directement au point info où nous préparons la suite du parcours. On lance une lessive et on part essayer d'appeler l'Australie par Skype pour confirmer le vol de Nico, sans succès. En manque de gras, nous nous jettons sur un excellent fish'n chips, et enchaînons sur un hamburger. Euh... je crois qu'on a assez mangé... Retour au backpacker partie de billard avec un écossais et un anglais (lamentablement perdue), rédaction de quelques cartes postales et petite discussion avec les deux seules (mais admiratives) personnes qui partagent notre dortoir de onze lits.

lundi 2 juillet 2007

Tauranga - Rotorua

Pour vous aider à suivre le voyage, vous pouvez regarder en même temps les photos qui ont été prises sur le chemin... Des cartes montrant plus en détail notre parcours seront disponibles bientôt, dans ce même album photos.

19 juin : c'est parti ! (23 km)


Après une heure et demie de sommeil, nous nous levons à 6h pour nous diriger jusqu'au centre ville où nous attend (ou plutôt nous attendons) notre car pour Tauranga. Départ 7h30, arrivée 11h20. Une petite photo de départ, et sans attendre nous nous élançons vers le sud...

Sortir de la ville nous prendra près de deux heures ; les habitations néo-zélandaises ont la particularité de s'étaler sur des kilomètres... Le temps est magnifique. Au bout de quelques kilomètres, un barbu à vélo s'arrête pour nous informer des prévisions cataclysmiques de Nostradamus. Il nous explique les raisons de son pessimisme quand à la survie de la planète. Ses aventures loufoques se passent à Paris, New York, Moscou, en Irak... un peu difficile à suivre tout ça. On a pas encore le réflexe de dégainer l'appareil photo, dommage...

Après un sandwich bien copieux et une orange (amère) discrètement subtilisée, nous commençons notre ascension des collines du sud de Tauranga. Cinq minutes d'arrêt devant une propriété suffisent à nous faire passer pour des voleurs... La maîtresse de maison, une fois rassurée, nous conseille tout de même de planter notre tente "dans un endroit discret, pour ne pas effrayer les gens..." On apprendra également que la plupart des chemins que nous voulions emprunter sont privés ou n'existent pas. Pas de chance.

Il est 16h, nous continuons quelques kilomètres pour parcourir la distance prévue, et nous commençons à chercher un endroit pour planter la tente ; si possible choisi de manière à ce que l'on ne soit pas réveillés par les coups de feu d'un farmer en colère... Par chance, le conducteur d'un 4x4 qui nous double nous propose de passer la nuit dans sa propriété. Il s'agit d'un trust, zone protégée destinée à la préservation de la faune locale. On entendra donc notamment des "Tui", au cri très caractéristique (vieux modem qui se connecte à internet). Montage de tente, premier test du réchaud à essence, pâtes sauce masala ;) , et au dodo !


20 juin (28 km)


Réveil vers 7h, premier petit déj'. Il fait bien humide mais les affaires ne sont pas trempées... On fait bouillir de l'eau pour y verser une partie de notre kilo de lait en poudre (hautement énergétique !). Quelques minutes plus tard, la tente est pliée. Nous discutons encore une petite demie heure avec notre hôte qui nous montre ses wetlands, et nous indique un chemin bien sympathique pour rejoindre la petite route longeant la propriété.

On commence à marcher sur cette petite route un peu monotone. Une fille en quad rencontrée au bout de quelques kilomètres nous prévient qu'une "bloody rain" arrive, et que personne ne passe sur cette "bloody road". Nous pensons à monter, ce soir, la tente sous une averse, et nous avons l'impression que nous n'avançons pas bien vite... Le moral revient au prochain croisement, lorsqu'on s'aperçoit que nous sommes avancés plus vite que prévu !

Nous décidons de faire du stop dès que possible afin de garder du temps pour parcourir les chemins touristiques de la montagne d'Otanewainuku, où nous passerons la nuit. Juste avant que la pluie ne tombe, un camion emmenant des moutons à l'abattoir nous emmène sur 5 km. Pratique. On est au point de départ de deux circuits touristiques de 2h30 et 1h30, à l'endroit où nous planterons la tente pour la nuit. Il y a un abris et de l'eau, c'est royal !

Et c'est parti pour la première des deux marches (la seconde sera pour le lendemain). Il pleut, je teste mon sur-sac fabriqué la veille en vitesse à partir d'un sac poubelle, il marche ! Nous arrivons à un trou d'eau dans lequel Nico ne résiste pas à l'envie de se baigner (vite fait). Moi j'y résiste sans trop de problème... Retour à l'abri vers 16h30 après km de marche. Nous sommes dans une kiwi zone, peut-être entendra-t-on des cris cette nuit...


21 juin (20 km)


Finalement, non, pas de kiwis entendus. Il a plu toute la nuit. La tente paraît étanche :) Nico, qui a mal au dos depuis la veille, se réveille tôt et prépare le petit déj. Nous attaquons la seconde boucle, qui nous amène à un point de vue. Nous espérions voir les sommets du parc national du Tongariro, mais ils sont beaucoup, beaucoup trop loins... Nous empruntons à nouveau une petite route, sur une quinzaine de kilomètres. Il ne pleut plus. On croisera des bouchers en train de dépecer une vache en plein air.

Arrivés sur la route qui mène à Rotorua, nous commençons à faire du stop, et, presque immédiatement, une voiture (David) fait demi tour pour nous proposer de nous déposer jusqu'à Hell's gate, sources thermales et sulfurées. Après un bon bain de pieds, quelques photos et un peu de sculpture, nous arrivons par une navette gratuite à Rotorua, ou nous attend une chaude nuit en backpacker (sorte d'auberge de jeunesse, très répandu en nz). Deux mexicaines nous proposent d'aller voir un match de rugby : NZ -21 ans contre Canada. Premier Haka pour Nico, qui a bien de la chance, je trouve. Retour du stade en stop.

Soirée tranquille guitare / belotte / rhum / films américains débiles, et nous rejoignons notre dortoir de dix lits, que seul un américain (Chris, sympa, mais qui a beaucoup ri pendant les films) partage avec nous.

dimanche 1 juillet 2007

250 kilomètres !

On l'a fait !

Partis le mardi 19 juin et revenus le vendredi 29, au milieu de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, entre Tauranga (sur la côte est) et Turangi (au sud du lac Taupo). Environ 250 km parcourus à pied, une centaine en voiture (stop), 10 en bus, et 2 en bateau !

Le voyage peut être "découpé" en quatre, et je vais donc relater nos aventures en quatre messages... La première partie du voyage nous amène, depuis Tauranga, à Rotorua. Trois jours de marche, et deux nuits sous tente. Après une nuit de repos en backpacker, nous entamons la deuxième phase qui, en trois jours de marche encore, nous amène à Taupo (une ville autour du grand lac du même nom que l'on voit sur les cartes de Nouvelle-Zélande). De Taupo, nous partons vers Turangi et repartons le jour même pour une boucle qui nous fera passer encore 2 jours sous la tente... Nous avons fini en beauté en effectuant la traversée du parc national Tongariro, le dernier jour !

Les photos !

Photographies de juillet

Entre le Best of et "1 jour 1 photo", il manquait quelque chose... Des photos qui ne trouvaient pas leur place. Un diaporama par mois, pourquoi pas ?


juillet

Creative Commons License

lundi 18 juin 2007

Petite promenade entre Tauranga et Turangi

Je profite de mes vacances et de la présence de Nico (qui fait un stage en Australie, et qui passe deux semaines en Nouvelle-Zélande) pour découvrir à pied l'île du nord (au sud d'Auckland, ce coup-ci).

10 jours de marche.

Les sacs à dos sont préparés, on part en bus demain matin, 7h30 ! En espérant qu'il ne pleuve pas trop...

à bientôt

lundi 11 juin 2007

Allocution publ-hic

À l'heure où tout le monde rappelle que Sarkozy a eu son bac au rattrapage, avec entre autres un 9 en philo, 8 en éco et 7 à l'écrit de français, une prestation comme celle-là n'arrange pas les choses :

(énorme) (merci Pierre)

lundi 4 juin 2007

Progrès technologique et empreinte écologique

Je vous avais parlé récemment d'un article scientifique que j'écris pour l'un de mes cours. Étant un petit newbie dans le domaine, les idées révolutionnaires ne sont pas légion. Il peut tout de même être intéressant, à vous de juger !

La problématique

Partons du constat que la croissance économique est souhaitée par la totalité des gouvernements des principales puissances mondiales. Ajoutons le fait que nous vivons, jusqu'à ce que l'homme puisse massivement quitter la planète ou cultiver du riz sur Mars, dans un système quasi-clos. On peut se demander si il n'y aurait pas comme un conflit. Et bien, voyez-vous, non seulement je me le suis demandé, mais en plus j'y ai un peu réfléchi ! Hardin, Connelly, Daly, Solow et d'autres m'y ont un peu aidé, je l'avoue.

Malgré l'aspect polémique du sujet, j'ai essayé d'être objectif de mettre de côté mes passions et idées reçues, et observer.

Observer, déjà, comment l'homme consomme, et d'où provient ce qu'il consomme. En conclure qu'il consomme beaucoup, et qu'il n'est pas possible de continuer longtemps comme ça.
Essayer de voir, dans un deuxième temps, comment il est possible de quantifier l'impact écologique de l'Homme, et comment le réduire.
Finalement, apprécier les possibilités offertes par les progrès technologiques, mais aussi examiner ses limites.

Pour être concrêt, le genre de problèmes qui se posent est simple : il n'est tout simplement pas possible de fournir une machine à laver à tous les chinois ou indiens qui en voudront une dans peu de temps. Une voiture non plus, d'ailleurs. Pas plus qu'une habitation au standard européen. Avec 9 milliards de petits terriens dans 30 ans, ça ne risque pas de s'arranger. (Que les nantis se rassurent, cependant, ce problème ne devrait que peu les concerner.)
Cela nous amène à l'exemple de la croissance démographique. Tous les politiques français sont heureux lorsque le taux de fécondité dépasse largement les 2,1 enfants par femme (seuil de renouvellement). Est-ce bien raisonnable ? N'est-ce pas un peu short-minded ?

Alors, comment faire ? Allez, je l'avoue : je suis incapable de répondre à cette question. Mais dans mes prochains messages, je vais essayer de vous doner l'envie d'y réfléchir. En vous facilitant un peu la tâche aussi.

Les commentaires et critiques sont et seront les bienvenus ! Je finis juste par une petite révolte glanée sur un forum, au fil de mes recherches :
Quand on pense que certains se cassent le popotin à essayer de réduire de quelques grammes leur consommation d'énergie en faisant parfois de gros sacrifices et qu'on voit ces individus méprisants et infatués rouler dans leur Porsche 4x4 dans le but unique d'augmenter la taille de leur appendice sexuel y'a de quoi hurler.

Est-il correct d'y répondre par "oui, mais ils font tourner l'économie" ?

dimanche 3 juin 2007

Bonne fête :)


petite image du match d'hier (42-11...)
Ringa pakia!
Uma tiraha!
Turi whatia!
Hope whai ake!
Waewae takahia kia kino!

Ka mate, ka mate

Ka ora, ka ora

Ka mate, ka mate

Ka ora, ka ora

Tēnei te tangata pūhuruhuru
Nāna nei i tiki mai whakawhiti te rā
Ā upane, ka upane
Ā upane, ka upane
Whiti te rā, hī!

dimanche 20 mai 2007

Quelques nouvelles, en vrac [màj 21 mai]

Je n'ai plus posté de message depuis un petit moment, il faut que je me rattrape ! Voici donc les dernières nouvelles.

  • Nico (celui d'Australie) vient deux semaines pendant l'inter semester break ! Tournée des backpackers au sud d'Auckland prévue. :)
  • Pas mal de boulot en ce moment... J'ai à rédiger un article ayant pour sujet le danger de se reposer sur l'évolution des techniques pour réduire notre empreinte écologique. Je vous tiendrai au courant si ça vous intéresse
  • Il y a quelques années, j'avais vu un vieux film qui m'avait marqué. Il s'agit de "i comme Icare". Je me souviens en particulier d'une expérience qui se déroule pendant le film, détaillée ici. Il s'agissait de montrer qu'on est facilement manipulable, dans ce cas par des scientifiques. Une des conclusions qu'on peut tirer de cette expérience, c'est de toujours être sceptique. Même si on ne peut pas vraiment faire de parallèle, depuis le 7 mai, (date du décollage de la dernière fusée néo-zélandaise...) 148 visiteurs sont venus sur ce site (35 visiteurs uniques absolus), personne ne dit rien... C'est pas assez "gros", ou l'inverse ?
  • Ah, oui, j'en profite aussi pour vous dire que les parisiens doivent, le 28 de la semaine prochaine, absolument aller au café universel à 21h30. Un petit concert qui promet d'être exceptionnel, vraiment. Plus d'infos et . "An eclectic blend of jazz and urban pop", "a stylistic renaissance of the voice"...
  • Petit rajout sur le site : une "barre d'avancement" pour y voir un peu plus clair dans le programme de cette année...
  • "Je suis producteur de lait candia et je vous souhaite une bonne journée"
  • Et pour finir, quelques photos déjà postées sur Picasa, que je trouve sympas :



mardi 15 mai 2007

Un petit carré...

qui grandit...


qui grandit...


qui grandit...


La manière dont le carré s'agrandit a fait l'objet de deux intenses réflexions philosophiques :) (finalement, faire simple, ça peut être bien de temps en temps.) Il faut par contre que j'optimise sa création, sinon, dans dix ans, je passerai 3 jours à placer les images de mon carré de 60 par 60. Lorsque l'image actuellement tout en bas à droite se retrouvera dans la première ligne, on sera en 2009...

Et si vous voulez connaître la petite histoire qui se rapporte à chaque photo, il faut cliquer sur l'image toute en haut à droite !

lundi 7 mai 2007

Décollage


Alors que dimanche les français se perdaient en considérations matérialistes et politiques, les néo-zélandais, eux, avaient les yeux tournés vers le ciel pour observer (à 14h04 et 45 secondes selon mon appareil photo) la mise en orbite d'un satellite un peu particulier. Il sera en effet destiné à observer la part de responsabilité dans le réchauffement climatique des émissions dues aux... moutons et autres émetteurs de méthane sur quatre pattes...
On se demandait si le décollage allait être visible depuis Auckland (il a eu lieu à quelques centaines de kilomètres), la réponse est visible ci-contre !

dimanche 6 mai 2007

Résultats des élections

Si vous voulez connaître notre cher futur président un peu avant les autres, vous pouvez aller voir par , ou ... ou encore et .
Apparemment, la participation serait très élevée, bon signe ?
.

Bon, apparemment, c'est loupé, 53% contre 47% (chiffres à 17h, avec 75% de participation). Et c'est plus que l'heure pour moi d'aller me coucher...

vendredi 4 mai 2007

"Mise à niveau" du blog

...qui aura donc un aspect douteux dans les prochaines heures... quelques petites nouvelles fonctionnalités à la clé !
.

Tout est réglé, avec entre autres nouveautés un accès facilité aux archives, et l'affichage sur la page principale de l'album "1 jour, 1 photo" auquel vous êtes invités à laisser beaucoup de commentaires ! :)
(cliquer sur les images, un compte gmail est nécessaire)

vendredi 27 avril 2007

injustice

jeudi 26 avril 2007

Master Philosophie des Sciences

Pour donner des nouvelles un peu plus perso : en ce moment, je rêve de ça, et je me dis que le métier de maître de conf, ça peut être pas mal.

Blagounette

François Bayrou, après la création du Parti Démocrate :
Je souhaite profondément que le maximum de monde intègre le PD, afin d'élargir le centre.

mercredi 25 avril 2007

Réflexions sur Sarkozy

en réponse à un ami que j'appellerai "X." :) qui a dit il y a quelques temps :

Ca y est je sais pour qui voter j'ai fait le test et c'est très clair :
Sarkozy largement en tête, ensuite Bayrou, et ensuite... Le Pen !!! ca doit être à cause de la question sur l'immigration :)

Pour mettre les choses au point tout de suite : cet ami est loin d'être stupide, et ses décisions/réponses au test sont motivées. Il y a beaucoup de monde dans son cas, beaucoup de personnes intelligentes qui vont voter Sarko, après réflexion. En ce qui me concerne, même en y réfléchissant encore de très longues heures, je doute arriver à la même conclusion... Pourquoi ? Je vais essayer de donner quelques éléments de réponse... Mes propos sembleront peut-être banals pour certains, tant pis.

En parcourant des forums politiques, je me suis rendu compte que les pro et anti Sarko ne se comprenaient pas du tout ; il y a très peu d'échanges intéressants. Le propre des forums sur internet ? Malheureusement je ne pense pas : on peut observer la même chose concernant les débats entre dirigeants des principaux partis politiques. J'ose espérer qu'un jour un candidat dira à son adversaire "Tiens, vous avez une bonne idée, je n'y avais pas pensé". On en est loin.

Néanmoins, on peut aussi expliquer ce manque de discussion objective par le discours très subtil de Sarkozy. À première vue, rien (ou peu de choses) de ce qu'il dit n'est faux ou critiquable. Lorsqu'il dit qu'en France, "On ne pratique pas l'excision sur ses filles, on n'égorge pas le mouton dans son appartement", cette phrase en soit n'a rien de choquant. De la même manière, on peut penser que "nettoyer les banlieues au Kärcher" peut montrer une volonté d'améliorer la vie des habitants de cette banlieue, en punissant justement les délinquants.

Le gros problème qui se cache derrière ces déclarations est les amalgames qui sont faits, sur fond de léger racisme ambiant. Jouer sur la peur des gens a toujours fait recette, et Sarkozy est passé maître dans cet art. Il faut croire que les gens ont besoin d'avoir peur pour trouver un sens à leur vie. La volonté d'avoir toujours un problème à régler, une cause à défendre. Je m'imagine très bien le plaisir qu'un raciste peut éprouver à agir continuellement en tant que raciste (injures et actions racistes, vote Le Pen, etc) et sa grande déception, son sentiment d'inutilité si il découvrait demain que le racisme était tout simplement ridicule, obsolète. Un autre exemple qui m'était venu à l'esprit est le chasseur de possums (un petit animal qui envahit les forêts de NZ et qui tue à peu près tout ce qu'il trouve), qui ne survivrait pas à l'éradication de sa principale raison d'exister. Le but affirmé est la destruction d'un mal, que l'on souhaite fondamentalement. Donc, notre cher Sarko, en nous donnant tant de raison d'exister, devient notre sauveur.

Qu'aurait-on pensé si il avait affirmé "Il est inadmissible que le fillettes de CE2 aggressent leurs professeurs" ? Personnellement, j'aurais été tout à fait d'accord avec lui. C'est complètement inadmissible. Pas vous ? Même structure que les citations précédentes, efficacité un peu moindre parce que le "combat" est moins bien précisé... Les habitants des banlieues ou les personnes susceptibles d'égorger un mouton font partie de communautés mieux définies que "les fillettes de CE2" (mais je suppose que certains penseront qu'il s'agit principalement de fillettes provenant de cités, retrouvant par là-même leurs adversaires favoris). Pourtant, cette phrase n'est pas beaucoup plus ridicule que celles de Sarko. Je serais intéressé par connaître le nombre de fillettes de CE2 agressant leur professeur, tout comme celui des personnes égorgeant actuellement leur mouton at home. Dans les deux cas, il ne doit pas y en avoir des masses, et le simple fait de déclarer qu'il existe un problème est très certainement bien pire que le problème en lui-même.

Alors, vous ne resentez pas un peu de haine contre les fillettes de CE2 ? Je commence à leur en vouloir un peu... La propagande fonctionne...

En tous cas, par la voix de Sarkozy, un grand nombre de personnes ne se disant pas racistes, mais considérant tout de même que les idées de Le Pen ne sont pas ridicules ("lisez bien, vous verrez, il a quelques bonnes idées cet homme-là"), trouvent enfin une manière de s'exprimer ouvertement. Après le premier tour, tout le monde a salué le net recul du Front National. Personnellement, je trouve que Le Pen est un problème bien moins important que le racisme. Et si la cote du premier est en baisse, il n'est pas certain qu'il en soit de même pour le second.

L'analyse ne se limite bien sûr pas au racisme — quoi que ce soit un thème particulièrement mis en avant par Sarkozy. Ses déclarations sur l'emploi, par exemple, suivent le même schéma (ces feignasses qui ne travaillent pas et qui préfèrent profiter de l'assistanat, c'est un motif de révolte pour beaucoup de monde) ; il faut donc appliquer tout un tas de mesures qui, elles vont mettre dans la précarité un nombre bien plus important de personnes. La santé, également, avec l'instauration de la franchise annuelle sur les médicaments (!!!), pour contrer tout ces profiteurs qui abusent de la solidarité. (Notez au passage la dénonciation de cette solidarité).

Bref, X., je ne sais pas si je t'ai convaincu. Je veux juste dire : attention, cet homme n'est pas critiquable sur ses belles paroles si on les lit simplement, mais leur effet peut être bien plus profond et ravageur.
Et pour ce qui est de l'immigration, je pense que la lecture de mon précédent message peut être intéressante.

PS : après la parution de ce message (comme quoi j'ai une grande influence), les sondages annoncent 51% pour Sarko et 49% pour Ségo. Je ne dirai pas seulement "ça se rapproche", mais "elle va bientôt le doubler".

vendredi 20 avril 2007

"Il faut, il nous est vital que le Sud soit pauvre et reste pauvre."

À lire, sur le thème de l'immigration, un article exceptionnel paru dans l'ECNiouzes.
voir page 9 (4,7Mo)

Cinq jours de camping dans le nord


En compagnie de Chloé, Tina et Diego. Cinq jours de soleil, ce qui est assez rare en cette saison ! Pour commencer, voici les premières photos (oui, j'aime les cadrages carrés !) en attendant celles de Chloé et Diego.

Petit jeu pour patienter : comment a été prise la photo ci-contre ?

samedi 14 avril 2007

dimanche 8 avril 2007

C'est Pâques !


C'est peut-être normal, mais dans le doute, j'ai pris une autre boîte... :)

samedi 7 avril 2007

Des parrainages truqués

Je trouve que ce qui suit est intéressant. Comme pour tous les autres messages de ce blog, je n'ai pas la prétention (ni l'envie) de vous apporter une "vérité". Faites-vous donc votre propre avis...

Lundi 19 mars 2007 à 17h30, le Conseil constitutionnel a publié la liste des candidats à l’élection présidentielle ayant obtenu plus de 500 parrainages. Ils étaient douze : 7 candidats à gauche, 2 à droite, 1 au centre, 1 à l’extrême-droite, et 1 chasseur. Aucun candidat écologiste indépendant n’a pu obtenir les 500 parrainages (ni France Gamerre, ni Antoine Waechter, ni Jean Marc Governatori). Deux candidats ont été très surpris de ne pas avoir obtenu les 500 parrainages : Rachid Nekkaz, qui disait avoir réuni plus de 700 promesses de parrainages et Jean Marc Governatori qui avait réussi à cumuler sur son nom plus de 800 promesses en tant que représentant de 9 candidats émergents à la présidentielle.

Rachid Nekkaz a déposé un recours devant le Conseil constitutionnel le 21 mars, affirmant que des pressions auraient été exercées sur des élus. Sa réclamation a été rejetée mais elle a permis de révéler le nombre de parrainages qui avait été validé par le Conseil constitutionnel : 13.
Les autres candidats n’ont pas pu savoir officiellement le nombre de parrainages qu’ils ont obtenu. En effet le Conseil constitutionnel a décidé de ne pas publier le nom des élus qui ont accordé leurs parrainages aux candidats qui ont obtenu moins de 500 parrainages (ce qui n’était pas le cas lors des trois élections présidentielles précédentes). Il semblerait que la loi n’oblige pas le Conseil à publier cette liste. Fait troublant, on peut noter que Jean Louis Debré a été nommé à la tête du Conseil constitutionnel le 23 février, soit le lendemain du début de l’enregistrement des parrainages par le Conseil.

De son côté Jean Marc Governatori, qui avait demandé aux élus d’envoyer leurs parrainages directement au Conseil constitutionnel, n’a pas pu obtenir officiellement le nombre de parrainages enregistrés. Cependant un des membres du Conseil constitutionnel m’a révélé que le Conseil constitutionnel aurait enregistré 11 parrainages au nom de Jean Marc Governatori (sur plus de 800 promesses !).

Trois hypothèses sont donc apparues :
- soit la plupart des élus n’ont pas tenu leurs promesses
- soit la plupart des parrainages ont été invalidés par le Conseil constitutionnel, ce qui est fort peu probable car il y a habituellement à peine 1% de parrainages invalidés
- soit la plupart des parrainages ne sont jamais parvenus au Conseil constitutionnel, car le courrier destiné au Conseil constitutionnel aurait mystérieusement disparu.

Mercredi 21 mars 2007 au matin, j’ai donc évoqué ces hypothèses avec Jean Marc Governatori par téléphone, et lui ai suggéré de déposer un recours, sachant qu’il était possible de connaître le nombre d’élus qui avaient envoyé un parrainage au Conseil constitutionnel en le leur demandant directement.

Quelques heures plus tard le secrétariat de Jean Marc Governatori recevait un appel anonyme leur affirmant : « nous sommes au courant de la conversation téléphonique de ce matin et nous vous conseillons vivement de ne pas entamer de procédure de recours, si vous tenez à rester en vie. Oubliez l’élection présidentielle. C’est un domaine réservé. »
Suite à cela, Jean Marc Governatori a décidé de ne pas entamer de procédure de recours pour pouvoir préparer sereinement les élections législatives avec son mouvement « La France en action ».

Les menaces envoyées à Jean Marc Governatori semblent donc prouver qu’il avait en fait obtenu les 500 parrainages, mais que sa candidature dérangeait énormément certains. Cela expliquerait également pourquoi il a eu si peu accès aux médias ces derniers mois, et surtout pourquoi certains enregistrements télévisés ont été coupés au montage. A l’évidence le programme que porte Jean Marc Governatori dérange beaucoup certains gouvernants en place et ils ont tout fait pour qu’il ne puisse pas le faire connaître auprès du grand public.

A l’évidence, dans cette élection, un candidat qui avait le contrôle des renseignements généraux (et donc des « écoutes ») et des services secrets (et donc la possibilité d’intercepter du courrier destiné au Conseil constitutionnel) a fait en sorte d’éliminer tous les candidats qui le dérangeaient (et notamment Nicolas Dupont Aignan, Rachid Nekkaz et Jean Marc Governatori).
Il a également aidé certains candidats dont la présence au 1er tour l’arrangeait à obtenir les 500 parrainages (notamment Olivier Besancenot et Jean Marie Le Pen). Tout cela dans le seul but de parvenir au pouvoir.

Par ailleurs, lundi 26 mars 2007, j’ai été filmé en train de lire ce message par un cameraman. Le lendemain, ce cameraman a été agressé par trois hommes qui lui ont volé sa caméra et toutes les bandes qu’il avait sur lui. Ils l’ont également menacé de mort s’il portait plainte pour cette agression.

Mais au delà de la colère que peut susciter une telle injustice et un tel mépris de la démocratie, nous avons le pouvoir de rétablir la justice et la démocratie, par notre vote le 22 avril 2007 mais aussi en éclairant les citoyens sur la personnalité de ce candidat, par la diffusion de ce message au plus grand nombre.


Des décisions que nous allons prendre dans les jours et les semaines à venir dépend le destin de la France et l’avenir de nos enfants et de notre planète.


Notre courage ou nos peurs peuvent engendrer le pire comme le meilleur.



Cordialement

Bertrand Séné

Conseiller politique de Jean Marc Governatori
Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris


Source ; Site du parti de J-M. Governatori, La France en action
(merci Pierre)

La couronne mariale du drapeau européen

Je remercie l'auteure Danièle Sallenave qui, même si elle est parfois un peu pédante, m'a permis de découvrir que le drapeau européen ne représente pas les douze premiers pays membres, mais est un symbole religieux.

Je vous invite, si le sujet vous intéresse, à aller voir ce qu'on en dit sur les pages web suivantes :
Un extrait de son ouvrage Dieu.com ;
Wikipedia, qui nuance l'affirmation ;
un dernier lien vers un site intéressant.

Go the Blues !

Quelques nouvelles photos, de Waiheke island, et d'autres toutes récentes de ce week end. (Zoo d'Auckland, match de rugby à Eden Park et le "Kelly Tarlton's Antarctic Encounter & Underwater World".

Les Blues d'Auckland ont gagné 26 à 8 contre les Cheetahs d'Afrique du Sud...

jeudi 29 mars 2007

Guy Carlier

Je trouve qu'il était particulièrement inspiré, ce matin dans sa "carte blanche" sur France Inter. Je vous donne le lien où vous pourrez (bientôt) réécouter les quatre minutes de cette chronique (format Real Player).

les archives de l'émission

dimanche 25 mars 2007

Soyons raisonnables : votons suivant nos idées

Je critiquais à la fin du dernier message le fait que cette élection (et par extension nos votes) est basée sur la futilité. Je continue ma petite réflexion... Comment faire pour se dépêtrer de cette masse visqueuse et abondante d'informations superficielles ? (admirez la métaphore !) Comment laisser ses passions de côté avant de choisir son bulletin de vote ?

Essayons de raisonner objectivement.

Postulons que l'on veuille choisir le candidat dont les actions une fois élu seront, le plus possible, conformes à nos idées et valeurs. Cela peut paraître une bonne base de réflexion bien logique, mais elle pose déjà pas mal de questions, dont celle du "vote utile" (qui est particulièrement intéressante, c'est pour une prochaine fois). Elle suppose aussi de pouvoir reconnaître ce candidat. Par ailleurs, comment connaître à l'avance les actions (réelles et futures) de chaque candidat ?

Premier élément de réponse : les programmes. Entre nous, est-ce que vous les connaissez ? Oui ? ah, zut. quoi qu'il en soit : les informations intéressantes sont bien engluées, mais réapparaissent assez clairement à certains endroits. Ici, par exemple, ou . De quoi se faire une idée objective de ce qu'ils nous proposent. Les plus fénéants pourront se contenter de répondre à un questionnaire pour connaître le candidat dont ils sont les plus proches (Le Monde, Politest).

Vient alors la deuxième problème : les candidats vont ils réellement agir ainsi ? (remarquons au passage qu'il n'y a aucune raison pour que celui qui crie plus fort que les autres qu'il va respecter ses engagements le fasse vraiment). Difficile à dire ; on peut juger sur les actions passées des candidats, ou sur la crédibilité de leurs programmes... mais quoi quil en soit, je souhaitais simplement t'inciter à faire les tests rapides dont les liens sont au dessus. Pour ne pas voter sur un coup de tête. Et aussi pour connaître le programme de certains candidats qui s'ils paraissent être une alternative, ont peut-être au final des idées complètement différentes des tiennes.

(merci à Hélène, Maximilien et Christophe pour les liens ; je rajoute même Camille et ce site)

hé, même pas peur : mes résultats !

jeudi 22 mars 2007

Sarkozy : un projet très clair

Je surfais sur les sites des différents candidats, pour préparer un message intelligent à poster sur ce blog, et je tombe sur les "propositions" de Sakozy. Elles m'ont bien fait marrer, et je vous invite à aller, avec ou sans pince à linge, sur le site de ce cher Nicolas. Cliquer sur l'onglet "ce que je vous propose" et admirez les bonnes idées du (petit) monsieur.

On aura déjà compris en regardant la partie droite de l'écran, qu'il "veut être le Président". Bon, répété neuf fois, ça peut devenir lassant. Mais Il le veut beaucoup. Enfin, là n'est pas la question : je voulais surtout vous inviter à télécharger le fichier qui, a priori (héhé) contient son (ou au moins un résumé de son) "projet".

Je veux être le Président qui tiendra ses engagements.
C'est pourquoi je tiens à vous dire dès aujourd'hui quel est mon projet.

Un projet très clair, donc : "me, myself and I"

Petite remarque supplémentaire : je trouve que c'est assez caractéristique de la campagne présidentielle en général (en tous cas telle que je la perçois) : aucun fond, mais beaucoup de forme. Les infos que l'on peut trouver sur internet concernent beaucoup plus les sondages, analyses de sondages et analyses d'analyses de sondages que les propositions des candidats... On nous raconte donc des choses. N'importe quelles choses, mais soit droit dans les yeux (avec l'air déterminé et en faisant mine qu'on connaît le dossier à fond), soit sur un tracteur, soit en chemisier blanc et avec un grand sourire (crispé). Cocasse.

lundi 19 mars 2007

Frimons un peu

On peut lire, bien en évidence sur la page d'accueil de l'université :


The University of Auckland is ranked 46th in the world [...] #43 in the world's top Engineering and Information Technology universities.

ça en jette, non ?

C'est en tous cas ce qui ressort du classement 2006 du Times Higher. À titre de comparaison, Polytechnique est classée 37è, Sciences Po Paris 52è, Normale Sup Lyon 72è, P&M Curie 93è...
On se demande comment ils peuvent comparer objectivement Sciences Po à Polytechnique, et les Universités anglo-saxones aux universités françaises — pénalisées par leur morcellement.

Enfin, en l'occurence, c'est du tout bon pour moi (même si je ne vois pas encore en quoi ça va bouleverser ma vie...) alors autant en profiter ! :)

samedi 17 mars 2007

Besoin d'aide

Dites, si on n'aime pas Ségolène et qu'on ne la trouve pas des plus aptes à diriger la France, mais qu'on a envie de voter à gauche, on fait quoi ?

Auckland, photos !


Quelques images d'Auckland Central avec enfin une photo de la Sky Tower, d'autres du bord de mer des quartiers est (vers Mission Bay, St Heliers... vous voyez ?). Une belle piste cyclable longe la côté sur une dizaine de kilomètres.

J'ai changé de système d'hébergement pour les photos, elles sont maintenant stockées chez google, et non flickr qui me limitait à trois dossiers ou "sets" d'images. ça ne change pas granc chose, vous verrez c'est encore mieux !

Décidément, la tour est haute, il faut encore que je rajoute quelques mots pour que la mise en page soit correcte. Voilà.
... <- (les photos sont là)

vendredi 9 mars 2007

Salsa !

Attention : pour certains, ce message est susceptible
d'être totalement inintéressant.

Difficile de revivre ici, au bout de quelques jours, les moments exceptionnels vécus à Nantes ! Au passage, je remercie tout le monde, d'Hicham à Pooja en passant par les quatre habitués des folles ruedas, les quatre salseros centraliens, et beaucoup d'autres... Pleurons un peu et remémorons-nous ces bons moments en écoutant quelques musiques...

à la Tangueria, vers 19h20...
(un peu kitch, je sais, mais sympa :) )


à la Casa Canne...

et en fin de soirée...


Le moment nostalgie est clos, tournons-nous vers l'avenir !
Pour les versés ès salsa, la salsa à Auckland c'est :
  • en soirée : 1/3 porto, 2/3 cubaine
  • très peu de cours de porto ! (snif)
  • un style proche du style Hichamien (en moins bien, forcément...)
  • porto sur le 1
  • possibilité de danser trois soirs par semaine
  • pas d'équivalent à la Casa Canne...
Je retourne au Mexican Café ce soir... Il faut que je révise mes passes...